Le défi de la Brassette TemRose

Pour bien des commerces, l’arrivée de la COVID-19 a représenté le coup de trop dans un milieu déjà fragilisé par la pénurie de main-d’œuvre. Pour d’autres, comme la Brassette TemRose de Témiscaming, qui opère depuis plus de trente ans, c’était le défi à relever pour se démarquer du reste de l’industrie, notamment dans son adaptation à une crise sans précédent.

D’emblée, il faut mentionner que l’entreprise est habituée aux aléas de la restauration. Que ce soit la saison de la chasse et de la pêche, qui est très importante dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, ou les cycles d’entretien de la papetière qui amène périodiquement plusieurs dizaines de travailleurs provenant de diverses régions du Québec et de l’Ontario, l’équipe de la Brassette s’est toujours adaptée. Mais la pandémie a poussé l’entreprise à aller plus loin pour continuer à servir ces clientèles. L’aménagement des cuisines pour faciliter le service « pour emporter » a été presque naturel. Selon les saisons, l’entreprise a préparé près de 400 repas par jour. La majorité de ses plats, très appréciés de la clientèle, allait aux travailleurs spécialisés de la papetière, un important moteur économique de Témiscaming et aux touristes saisonniers. 

Malgré tous les défis, la Brassette Tem Rose a tenu le fort comme un bon capitaine devant la plus grande des tempêtes. Cette pandémie aura réorienté les façons de faire traditionnelles et suscité de la fierté dans l’équipe pour avoir bravé cette crise la tête haute.